Paris Z Week

Paris Z Week : les zombies débarquent

Il s’est passé un nombre de trucs absolument fou depuis la dernière fois que j’ai posté ici (ce qui explique pourquoi ça fait si longtemps). Je vais te raconter vite fait, mais d’abord petit moment de contentement ultime : mon bébé chéri, Paris Z Week , est sorti il y a une dizaine de jours chez Gulf Stream Editeur. Je suis toujours un peu mal à l’aise vis-à-vis de l’auto-promo (dit la meuf qui fait une danse de la joie non-stop sur Insta depuis la publication) mais comme ça m’a demandé quand même pas mal de travail #litote, que c’est un projet dans lequel je crois à fond et dans lequel j’ai investi énormément d’énergie, je me donne l’autorisation. Yolo.

Zombies, Paris, Survie

Le pitch en 2 mots : lors de la cérémonie de lancement d’une nouvelle crème de beauté, tous les invités se transforment en créatures sanguinaires et commencent à s’attaquer les uns, les autres. Un vrai carnage, avec du sang et tout. Pris dans la tourmente, 3 adolescents que tout oppose tentent de survivre dans un Paris mis en quarantaine et envahi de zombies

J’ajoute que la couverture est juste trop belle (signé Skorp). Et aussi que les équipes Gulf Stream Editeur, maison avec laquelle je bosse pour la première fois, sont juste super. Paris Z Week est le tout premier titre d’une nouvelle collection nommée Spooky. Comme son nom l’indique, elle regroupera des romans d’épouvante, pour les ados… J’ai juste trop hâte de découvrir de prochains titres écrits par d’autres auteurices, parce que j’adore les romans et film d’horreur

Canva, ma nouvelle passion

Les zombies, c’est nous

C’est une histoire dont j’ai eu l’idée avant-même la parution de Lola Frizmuth, en 2012, ce qui ne nous rajeunit pas. Entre temps, il y a eu beaucoup d’affinage, de réécriture, de sacrifices de chapitres entiers (j’en parle là) et de suppression de personnages. La fable un peu frivole et rigolote que j’imaginais au début (= une fan de mode attaquée par les zombies) s’est progressivement transformée, pour aborder des sujets de société qui me tenaient à cœur. Parce que le monde a changé en 10 ans et qu’il y a des trucs qui m’interrogent, comme tout un chacun, et sur lesquels j’ai l’impression de ne pas avoir de prise.

De manière assez contre-intuitive, j’ai toujours pensé que la littérature de genre, et d’horreur notamment, était un support privilégié pour parler du monde tel qu’il existe. Que les monstres que nous avons collectivement inventés – vampires, slashers, zombies, fantômes et autres – en révèlent beaucoup sur nos peurs, et donc sur ce que nous sommes. En plus c’est bigrement distrayant !

J’espère maintenant que mon bébé monstrueux trouvera sa place dans le cœur des lecteurs, mais ça, ce n’est pas moi qui décide, le gros de mon boulot est terminé. Et quoi qu’il arrive, je suis fière d’avoir tout donné.

Et maintenant ?

Maintenant, de nouveaux projets s’amorcent. Certains sont déjà bien avancés. Ils ont pour point commun de pouvoir être classés dans le genre fantastique. J’espère pouvoir en dire plus bientôt.

Comme je disais en intro, depuis 1 an et demi, mon emploi du temps s’est colossalement chargé. Je ne sais pas comment je me débrouille en vrai, parce qu’avant le confinement, j’étais clairement partie pour ne plus me laisser submerger de boulot. En vrac :

  • Je suis devenue (un peu par accident et en plein confinement) coprésidente de la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse, l’association de référence dans notre métier. J’ai très envie de t’en parler bientôt, parce que j’ai un immense attachement à cette association et aux combats qu’elle porte depuis bientôt 47 ans. Ce n’est pas fastoche, et parfois frustrant car il y a tant à faire pour essayer d’améliorer les conditions de travail (pas terribles-terribles) et de vie (pas terribles-terribles) des auteurices jeunesse.
  • J’ai adopté des lapins, ce dont tu es peut-être déjà au courant parce que je prends soin d’inonder Instagram régulièrement avec leur petites bouilles d’angelots poilus. Ce sont des petits êtres de lumière, mais ils sont tout le temps malades. Je vois beaucoup plus souvent le véto que mes amis.
  • Je bosse comme rédactrice free-lance pour faire bouillir la marmite, et franchement c’est cool. C’est un challenge parce que les sujets sont parfois techniques, mais j’aime avoir ce lien avec un monde professionnel autre que celui de la littérature.
Talents de dessinatrice !

C’est tout pour le blabla ! J’espère que tu vas bien, que tu as le poil soyeux et que ta semaine sera pavée de paillettes. Disons-le tout net : tu le mérites ! Des bises !

2 rponses Paris Z Week : les zombies débarquent

  1. Z style!!!! J’adore toujours autant ta façon de commenter la vie…
    je vais bien, poil soyeux et j’espère que mes pas me porteront vers le chemin bordé de paillettes, héhéhéhé

    • Aurelie Gerlach – Author

      Merci Catherine ❤️ en tout cas, ton chat totem rutile de mille feux soyeux

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