Couverture Lee-Roy Gordon

La légende de Lee-Roy Gordon (J-30)

Bonsoir bonsoir,

Dans un mois mon troisième roman, « La légende de Lee-Roy Gordon », sort en librairie. Et pour moi c’est un sacré évènement!

Je sais que je bassine plein de gens – sur Internet et en chair et en os – avec ça depuis un an, surtout pour me plaindre que c’est difficiiiiiiiiiiile à écrire, que je dois relire, « oh-la-la-que-c’est-fatigant-je-souffre ». Moultes excuses pour les jérémiades!

Pourtant, je me rends compte que j’en ai dit assez peu sur le roman lui-même. D’une part parce que pendant longtemps, il n’était pas fini et d’autre part, par superstition (« ça porte malheur »). Et puis quel intérêt de s’étaler à tort et à travers sur un roman six mois avant sa sortie, je vous le demande, ma brave dame?

Eh bien maintenant qu’il a sa couverture, que sa sortie est dûment annoncée, j’ai envie d’en parler un peu.

Le résumé

« Morgane, 17 ans, a raté son bac. En cherchant du travail, elle croise la route du directeur d’un petit label qui s’apprête à produire l’album de Lee-Roy Gordon, une ancienne star du rock. Chargée de s’occuper de l’artiste, elle se prend d’affection pour ce passionné de musique à la personnalité ingérable. »

Pour écrire ce roman-là, j’ai pris six mois de congé sabbatique loin de mon entreprise (qu’elle en soit très sincèrement remerciée), ce qui a été rendu possible par une aide du Centre national du Livre (auquel je suis éternellement reconnaissante). Bref, cette fois-ci, artillerie lourde, en mode « je mets toute mon énergie, ma sueur, mon sang et mes larmes » (bon c’était tout de même moins impressionnant en vrai: imaginez une fille mal coiffée à l’air taciturne posée devant son ordi, à la table de la cuisine).

Cela faisait longtemps que j’avais trouvé mon sujet, inspiré en bonne partie par les copains jazzmen de mon bon ami/par l’écoute intensive de groupes de pop anglaise des années 60.

Love and Pop

De cette époque et en Angleterre, tout le monde (à part ceux qui ont vécu enfermés dans une hutte sans radio/TV depuis leur plus tendre jeunesse) se souvient bien sur des Beatles et des Rolling Stones. Au côtés de ces légendes, la période a vu naître des centaines de groupes… Des types de 17 ans sortis tout droit du trou du c… de l’Angleterre pour bidouiller des chansons incroyables, armés de leur enthousiasme et de leur inventivité.

Certains n’ont fait qu’un seul hit, d’autres sont restés quelques années dans le paysage. Certains sont encore bien connus des amateurs (Kinks, Yardbird…), d’autres n’ont pas percé, ou ne sont presque plus écoutés. Pour peu que l’on plonge le groin dans les notes de pochettes ou les site de fan, il y a là-de quoi compiler tout un tas d’histoire incroyables. Les tournées en van en pleine cambrousse, les rivalités entre les membres d’un même groupe, les trahisons, la consommation de substances plus ou moins hallucinogènes… mais aussi l’envie de tester des tas de sonorités nouvelles, d’expérimenter divers instruments et diverses sonorités.

J’avais envie de parler de tous ces musiciens, et surtout de ceux qui n’ont laissé que quelques traces de leur passage, après avoir consacré leur vie à leur passion. Sont-ils si différents de la nouvelle génération? Notamment celle qui se passionne pour l’électro et à qui la technologie permet aujourd’hui de faire ses propres mix grâce à des logiciels très perfectionnés…

Pour le savoir, j’ai voulu faire se rencontrer ces deux générations. Le travail n’a pas été simple, car j’avais le soucis permanent de ne pas trahir 1/la vérité historique, 2/la psychologie et la démarche des musiciens. Pression, pression sur mes frêles épaules!

Que dire, maintenant? Le livre sera bientôt lancé dans la nature. Il ne sera plus à moi mais à des lecteurs qui en feront ce qu’ils voudront… J’espère en tout cas qu’il saura toucher certains d’entre eux. J’ai en tout cas la satisfaction de lui avoir donné tout ce que je pouvais.

 

 

3 réponses à La légende de Lee-Roy Gordon (J-30)

  1. Tom

    Déjà que je l’attendais mais là j’ai encore plus hâte qu’avant ! Que les clairons sonnent et que les guitares jazzent : le nouveau Aurélie Gerlach arrive !

  2. Bonté divine quel roman magnifique!!! Je viens de finir La légende à la faveur d’un dimanche après-midi au lit (double délice), les personnages sont irrésistibles, l’intrigue est digne d’un Lola. Je me suis amusée du début à la fin, bravo! Ca méritait tout ce sang versé sur le clavier de ton ordinateur 😀

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