La chasse aux mots

En ce moment, je suis fort occupée à l’écriture d’un roman dont l’intrigue se déroule dans la noble capitale de notre pays – Paris, quoi. La ville y occupe même un rôle central, ce qui me permettra peut-être un jour de placer cette phrase tout à fait répugnante : « Ne vous y trompez pas, très cher, Paris EST le personnage principal de ce récit, oh oh oh. » (Never.)

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Les clichés sont-ils tes ennemis ?

Une maison perdue dans les bois, baignée par la lueur blême de la pleine lune. Un groupe de jeunes terrifiés. Ils sont venus là pour passer un week-end tranquille entre amis, boire de la vodka et jouer à action ou vérité… et voilà qu’un tueur masqué, armé d’un pic à glace, les assassine un à un ! C’est vraiment pas de bol. En plus, ça fait une demi-heure qu’ils n’ont pas de nouvelles de leur pote Kevin, qui est parti aux toilettes.

Brianna : « Oh mon Dieu, qu’a-t-il bien pu arriver à Kevin ? » (spoil : il est empalé sur la clôture en fer forgé)
Ashley : « Nous devons nous lancer à sa recherche ! »
Brandon : « Absolument. Séparons-nous, nous aurons plus de chance de le retrouver ! »
Carter : « Ah oui, c’est carrément une bonne idée. Faisons deux groupes de deux ! Ou non, encore mieux ! Quatre groupes de un ! »

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Ruses d’autrice #5 : Si tu ne sais pas, demande à tes personnages

Dans le top 3 de ma shitlist des conseils d’écriture que je ne suivrai JAMAIS à part si on me menace avec un gourdin planté de clous, il y a… tadah… la rédaction des fameuses « fiches de personnages ». Quiconque  s’est un peu rencardé sur les conseils d’écriture en a forcément entendu parler. Sinon, tu peux taper « fiche personnage » dans Google et consulter l’une des 64 372 entrées.

L’idée est simple : il s’agit de prendre une petite feuille et d’y décrire le physique, le quotidien et les goûts de chacun des protagonistes de son roman, afin de bien les avoir en tête. Par exemple : « Bidulechouette a les yeux bleus, bleus les yeux Bidulechouette a » et/ou « il raffole des Chocapics »et/ou « il est dresseur de marsouins à poils longs » et/ou « la découverte de son frère jumeau maléfique, quand il avait 9 ans et demi, a laissé dans son âme une plaie béante que le temps ne parvient pas à cicatriser, et qui, les soirs d’orage, embrume son regard d’un voile de désespoir ».

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Cinq défauts de style des jeunes auteurs

Jeune auteur

Lors de rencontres en classes ou clubs de lecture, il m’est arrivé que de jeunes écrivains en herbe me demandent des conseils pour améliorer leurs textes. Il n’est pas toujours évident pour moi de répondre. D’une part, parce que je me méfie beaucoup des recettes toutes faites à base de « faites ça »/ »ne faites surtout pas ça », comme on en trouve tout plein partout dedans l’Internet. Selon moi, nombre d’entre elles ne sont pas applicables à tout le monde, à tous les types de littérature et à tous les cas. D’autre part, je me considère moi-même en perpétuel apprentissage… Suis-je légitime pour donner des leçons ? Pour autant, puisque l’on me pose la question, je prends le temps d’y répondre. Après 10 ans de carrière dans l’écriture (romans, journalisme, ouvrages techniques etc.), je commence tout de même à avoir un point de vue sur la question.

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